Foutraque (!)
2023 - documentaire - 52’ - Beall Productions / Paris Première
Résumé
Jean-Pierre Mocky c’est un bloc. Les films et l‘homme sont liés. L’invraisemblable brochette de comédiens qui ont joué dans un de ses innombrables films, venaient pour tourner un « Mocky ». Réfractaire aux conventions, Mocky s’est fait, en solitaire, une place singulière dans le cinéma français. Le moteur de son œuvre, c’est la volonté d’en découdre. Mocky affirme avec rage un point de vue, soutenu par le rire, le bizarre, le cinglant. Toujours partant pour la déconne, la dénonce et la débrouille, le cinéaste assume un grand écart, entre un cinéma, porté vers le noir, ou tendu vers le rose, selon son inspiration intarissable.
Ce documentaire , dessine le portrait d’un iconoclaste et propose de (re)découvrir, par la face cinéphile, l’œuvre d’un indomptable. Réalisatrices et réalisateurs, collaborateurs, acteurs et actrices, nous guident dans une filmographie pléthorique, où la quantité noie parfois la qualité, à la recherche des pépites et des secrets, qui ont fait le style Mocky. Un mélange unique et populaire de liberté, de transgression et d’humour.
Jacques Morice-Télérama 3889-3890-24/07/24 :
TTT
"Cinq ans déjà que Mocky est mort. Il nous manque - qui mieux que lui aurait pu agrémenter de folie le barnum tragi-comique actuel de la scène politique française? Cent cinquante films selon lul, «soixante-sept selon la police», comme minoré au début de ce documentaire. Grande gueule, provocateur né, anar mythomane et filou notoire, ce réalisateur - français jusqu'au bout des yeux - filmait plus vite que son ombre. Qu'importe les moyens, pourvu qu'il y ait tournage. De là cette œuvre gargantuesque, passée en revue et analysée ici finement par des intervenants di- vers: proches collaborateurs, acteurs, réalisateurs ou historiens du cinéma. Les témoignages anciens se mêlent à ceux d'aujourd'hui, pour aborder une méthode fondée sur le désordre, son entrisme subversif dans le système, son plaisir à réunir ve- dettes et inconnus, son tropisme pour les «freaks», sa charge contre toutes les formes d'hypocrisie. Rondement bricolé, vivant, émaillé d'extraits de films bien choisis, le portrait a le mérite d'être fait dans l'esprit de l'artisan, franc-tireur populaire. Le cadre insolite de certaines interviews, les trognes saisies au vol, le rôle de certains lurons trublions (mention spéciale à l'essayiste Pacôme Thiellement et au réalisateur Serge Bozon) en font une galerie réjouissante de personnages."
Fiche technique
Un film écrit et réalisé par : Olivier Cousin et Xavier Pouvreau
Produit par : Jean-Marie Nizan
52 minutes – HD Stéréo
Beall Productions
Avec la participation de : Paris Première
Avec le soutien du CNC
Jean-Pierre Mocky c’est un bloc. Les films et l‘homme sont liés. L’invraisemblable brochette de comédiens qui ont joué dans un de ses innombrables films, venaient pour tourner un « Mocky ». Réfractaire aux conventions, Mocky s’est fait, en solitaire, une place singulière dans le cinéma français. Le moteur de son œuvre, c’est la volonté d’en découdre. Mocky affirme avec rage un point de vue, soutenu par le rire, le bizarre, le cinglant. Toujours partant pour la déconne, la dénonce et la débrouille, le cinéaste assume un grand écart, entre un cinéma, porté vers le noir, ou tendu vers le rose, selon son inspiration intarissable.
Ce documentaire , dessine le portrait d’un iconoclaste et propose de (re)découvrir, par la face cinéphile, l’œuvre d’un indomptable. Réalisatrices et réalisateurs, collaborateurs, acteurs et actrices, nous guident dans une filmographie pléthorique, où la quantité noie parfois la qualité, à la recherche des pépites et des secrets, qui ont fait le style Mocky. Un mélange unique et populaire de liberté, de transgression et d’humour.
Jacques Morice-Télérama 3889-3890-24/07/24 :
TTT
"Cinq ans déjà que Mocky est mort. Il nous manque - qui mieux que lui aurait pu agrémenter de folie le barnum tragi-comique actuel de la scène politique française? Cent cinquante films selon lul, «soixante-sept selon la police», comme minoré au début de ce documentaire. Grande gueule, provocateur né, anar mythomane et filou notoire, ce réalisateur - français jusqu'au bout des yeux - filmait plus vite que son ombre. Qu'importe les moyens, pourvu qu'il y ait tournage. De là cette œuvre gargantuesque, passée en revue et analysée ici finement par des intervenants di- vers: proches collaborateurs, acteurs, réalisateurs ou historiens du cinéma. Les témoignages anciens se mêlent à ceux d'aujourd'hui, pour aborder une méthode fondée sur le désordre, son entrisme subversif dans le système, son plaisir à réunir ve- dettes et inconnus, son tropisme pour les «freaks», sa charge contre toutes les formes d'hypocrisie. Rondement bricolé, vivant, émaillé d'extraits de films bien choisis, le portrait a le mérite d'être fait dans l'esprit de l'artisan, franc-tireur populaire. Le cadre insolite de certaines interviews, les trognes saisies au vol, le rôle de certains lurons trublions (mention spéciale à l'essayiste Pacôme Thiellement et au réalisateur Serge Bozon) en font une galerie réjouissante de personnages."
Fiche technique
Un film écrit et réalisé par : Olivier Cousin et Xavier Pouvreau
Produit par : Jean-Marie Nizan
52 minutes – HD Stéréo
Beall Productions
Avec la participation de : Paris Première
Avec le soutien du CNC